Le Go et les Arts

  • Films et séries

    The Glory (2022)

    The Glory est une série coréenne en 16 épisodes de 2022 créée par Kim Eun-sook et diffusée sur Netflix.

    L’histoire est celle de la vengeance d’une jeune femme ayant subi lors de sa jeunesse le harcèlement d’un groupe de lycéens.

    Pour assouvir sa vengeance, l’héroïne apprend le go afin d’approcher l’un des protagonistes essentiel à l’atteinte de son objectif.

    Là aussi le go est secondaire mais certaines images de sa pratique sont belles et, d’une certaines manière, par certains de ses principes, il permettra d’atteindre, ou non, l’objectif que s’est fixé l’héroïne.

    Une très bonne série recommandée.

  • Arts graphiques

    Le Go et les photos anciennes

    Entre la fin du XIX° siècle et la première moitié du XX° siècle, plusieurs photographes ont cherché à garder quelques traces du Japon (plus rarement de la Corée et de la Chine) fantasmés.

    De cette recherche, le Go n’a pas été ignoré, en particulier lorsqu’il était associé à l’image des Geishas. Voici quelques clichés, le plus souvent posés et peu naturels mais qui restent intéressants pour les amateurs du jeu.

  • Arts graphiques,  Joueurs célèbres

    Sato Tadanobu et les arts graphiques

    Satō Tadanobu (佐藤 忠信1161-1186) est un samouraï de la fin de l’époque de Heian, vassal et compagnon d’armes de Minamoto no Yoshitsune. Selon le Genpei jōsuiki, il était l’un des Yoshitsune shitennō (littéralement « quatre Rois célestes de Yoshitsune »), avec Kamata Morimasa, Kamata Mitsumasa et Satō Tsugunobu dont il était le cadet. Leur père était Satō Motoharu, l’obligé d’Ōshū Fujiwara.

    Un récit populaire de la mort de Satō Tadanobu dit qu’il fut attaqué alors qu’il jouait une partie de go. Ne pouvant atteindre ses armes, il se serait emparé d’un goban et aurait repoussé ses ennemis avant de se donner la mort. Cet épisode a été souvent représenté dans des estampes ukiyo-e et a aussi inspiré des pièces du répertoire kabuki comme Yoshino Shizuka Goban Tadanobu, Yoshitsune Senbon-sakura, ainsi que Goban Tadanobu. Dans beaucoup de ces pièces, il est insinué que Tadanobu serait un esprit-renard (Genkurō), car il s’était fait passer pour Yoshitsune (au Japon, on croyait que les renards pouvaient changer de forme).

    Source : article Sato Tadanobu sur Wikipedia

     

  • Films et séries

    Misaeng (2014)

    « Le terme « misaeng » désigne, au jeu de go, les pierres non encore activées et qui ont donc la possibilité de vivre pleinement« .(Wikipedia). D’autres traduction, et c’est celle utilisé dans la série, parlent de « vie incomplète » ou « vie impossible ».

    Dans ce drama, outre le titre, plusieurs références au jeu de go sont présentes. Tout d’abord le personnage principal est un ancien jeune joueur de baduk qui se destinait à être professionnel mais qui n’a pu poursuivre dans cette voie. Sa vie était jusqu’alors consacrée au go au point où tout le reste passait au second plan dont ses études et l’obtention de diplômes pourtant très importants dans le monde professionnel coréen.

    Il réussit, sans même avoir l’équivalent du baccalauréat, à entrer dans une grande entreprise de commerce international en tant que stagiaire. Il y évolue alors aux côtés d’autres stagiaires bien plus diplômés dans le monde féroce d’une grande entreprise sud coréenne.

    Les références au jeu de go se font par petites touches. Quelques rappels, quelques préceptes, en particulier dans sa conduite de vie… mais le baduk reste très secondaire même si au début de l’épisode 4 nous pouvons voir furtivement quelques grands joueurs de Go. Néanmoins la série est intéressante ne serait-ce que pour connaitre ce qu’est le monde du travail en Corée dans les grandes entreprises.

    Alors pourquoi ce titre ? Certainement car les stagiaires sont comme des pierres de go en devenir. Certaines vont se développer, devenir des forces, d’autres seront sacrifiées au profit d’un potentiel gain ultérieur. Si vous préférez les autres traductions possibles de « Vie incomplète » ou de « Vie impossible », celles-ci peuvent également trouver une justification dans la série.

    A noter que la série est issue d’un manga ayant le même titre et dont Catlois sur le forum Go.On avait fait une belle présentation.

    Une interview du mangaka peut également être lue sur le site Frenchkorea.net.

  • Films et séries

    L’Intrigante et le Roi (2024)

    L’Intrigante et le Roi (Captivating king) est un drama coréen où le go a la part belle.

    L’histoire est celle du roi Lee In qui, à la suite du décès de son frère, arrive au pouvoir. Suite à son accession, issue de lutte intestine, des déportations et des épurations ont lieu faisant que le père de l’héroïne, Kang Hee So, se trouve déporté et elle poursuivie. 

    Réussissant à s’échapper, elle réapparait trois années plus tard désireuse de se venger du roi. Pour cela elle se fait passer pour un homme et grâce à son excellent niveau de jeu de baduk (le go en coréen) elle réussit à s’approcher du monarque. 

    Pour le reste, je vous laisse soit imaginer la suite soit voir les 16 épisode sur Netflix.

    En ce qui me concerne, j’ai trouvé le drama sympathique. Il faut dire que le fait que le go en soit central y a contribué grandement. Alors certes, on sait assez tôt ce qu’il va se passer entre les deux protagonistes. Alors oui, seize épisodes cela peut paraitre long mais on passe globalement un bon moment guettant les images de parties de go mais aussi de très beaux goban.

    D’ailleurs en regardant les parties, je me suis posé la question de savoir si celles-ci étaient jouées comme à l’époque représentée (XVII°s) et si elles avaient un caractère historique (d’anciennes parties reprises).

  • Films et séries

    Tokyo Newcomer (2014)

    Un jeune joueur de Go chinois arrive, de nos jours, au Japon pour développer son jeu.

    Il ne parle pas japonais et se sent mal à l’aise dans ce pays qui lui est étranger. Dans un premier temps, il doit trouver un travail pour subvenir à ses besoins. Sans succès.

    Alors qu’il se trouve dans la rue, il est bousculé. Le choc fait tomber le jeu de go qu’il a dans son sac. Ses pierres se dispersent sur le sol.

    Une vieille japonaise qui vend des légumes dans la rue l’aide alors à les ramasser. Ils font connaissance et la vieille femme l’aide à trouver un emploi dans un hôtel.

    Le jeune joueur de go chinois, la vieille femme, nommée Igarashi, et le petit-fils Shoichi de celle-ci apprennent à se connaitre et à s’apprécier …

    Le film est plutôt agréable à regarder et relate une jolie histoire entre deux personnes de générations différentes. Le go est central dans cette histoire. Bien plus qu’on le pense au début de l’histoire.

    Le film est accessible sur Youtube en japonais sous-titré en anglais.