• Livres

    La joueuse de Go de Shan Sa

    Le contexte :

    La Mandchourie au début des années 1930.

    Les protagonistes :

    • Une jeune lycéenne chinoise pleine de vie et découvrant celle-ci dans son entièreté (plaisirs, désirs et horreurs).
    • Un jeune officier japonais issu d’une famille traditionnelle et se trouvant embarqué dans le mouvement des troupes nippones, troupes de conquête et d’occupation du territoire chinois.

    Et le go dans tout cela ?

    Le prétexte de la rencontre de ces deux personnages dans le parc des Mille-Vents où l’une vient pour jouer et battre tous ses adversaires et l’autre pour glaner des informations sur la résistance chinoise face à l’occupation japonaise grâce à la connaissance de la langue locale .

    Au total, la joueuse de Go est un livre plaisant à lire, il fut d’ailleurs couronné du prix Goncourt des lycéens. Une histoire sur laquelle il est difficile d’en dire plus de peur de déflorer le sujet et de gâcher le plaisir du lecteur. Néanmoins, si vous chercher un livre où le go serait vraiment présent, ce n’est pas celui-ci qu’il faut vous procurer. Le go reste à peine une toile de fond.

  • Livres

    Le Maitre ou le tournoi de go de Yasunari Kawabata

    Il est très rare que je relise un livre.  Le Maitre ou le tournoi de go de Yasunari Kawabata est de ceux-là. Je l’ai repris avec beaucoup de plaisir et je souhaitais vous le présenter.

    L’histoire se déroule en 1938. L’auteur nous relate une partie qui va durer plusieurs mois et qui oppose le vieux Maître Shûsaï représentant de la tradition ancestrale du go à un adversaire plus jeune, Minoru Kitani (Otaké dans le récit) symbolisant le passage à la professionnalisation du jeu de go.

    Je ne peux que vous inviter à lire ce petit livre emprunt d’une atmosphère pleine de déférence à la tradition japonaise, aux ambiances feutrées.

    Et même si vous n’y connaissez rien au jeu de go, à vrai dire, peu importe. L’important n’est pas là. Par contre, après la lecture de ce récit, l’envie de prendre un goban et quelques pierres pourrait bien se faire sentir. Alors ne vous en privez pas…

    Une photographie de la partie entre Honinbo Shûsaï (à droite) et Minoru Kitani (à gauche)